- portée
- I.Portée, f. penac. Tantost est participe passif, comme, Elle a esté portée souefvement, Gestata fuit leniter. Et tantost est nom substantif, comme, Il a eu deux enfans d'une portée, c'est à dire, d'une ventrée, Vno vtero geminos edidit. C'est sa premiere portée, Prima haec ventris gestatio eius est, Aut secundus venter, vterusue eius est.II.La portée, c'est le fruit de quelque beste que ce soit, Foetus, Foetura, Partus, comme la portée d'une lyce, c'est à dire, la laictée d'une chienne. Fouillous au chap. 7. De quelque chien qu'une lyce sera couverte, la premiere fois qu'elle sera couverte et de sa premiere portée, etc. Et peu apres: Car en toutes les autres laictées qu'elle portera, etc.Le temps de la portée que les bestes portent en leur ventre, Foetura.Qui a fait sa portée, Foeta.La capacité et portée d'aucun, Captus huius captus.Cette chose est cause de plus grande portée et revenu, Ea res maiorem facit prouentum.Portées en pluriel, ce sont les froissis et couchement du bois branchu, que le Cerf à fait de sa teste et rameure en le traversant, lesquelles estant hautes et larges donnent aux Veneurs indice de grand Cerf, et de petit si elles sont basses et estroictes.
Thresor de la langue françoyse. Jean Nicot.